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« La horde du contrevent » est un livre qui se mérite : en effet pendant plus de 700 pages le lecteur est amené à suivre la troupe constituée de Golgoth, Sov, Caracole et vingt autres hordiers dans leur quête vers l’extrême-amont, destination finale qui leur permettrait de découvrir l’origine des vents perpétuels et quelques fois mortels qui balaient le monde. L’univers créé par Alain Damasio est dantesque : quelle imagination !!! Que ce soient les concepts aérodynamiques sur lesquels reposent toute la trame, les épreuves que vont rencontrer nos héros, voire le vocabulaire même, il réussit un tour de force imaginatif qui force le respect (en tout cas le mien !). C’est un livre surprenant à plus d’un titre, on ne sait jamais ce que l’auteur va bien pouvoir inventer, mais pourtant tout est d’une cohérence impressionnante. J’ai eu un peu peur au début de l’effet science-fiction « je parle de trucs que personne ne comprend mais on fait comme si tout le monde savait de quoi je parle », mais au final Damasio arrive par petites touches à nous faire rentrer dedans et à trouver tout naturel qu’une vingtaine de gugusses se retrouvent face à des entités faites de vent. Bref, un livre qui ne ressemble à aucun autre dont je comprends le succès, et que je vous recommande chaudement.
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Ça y est, la famille des Jean-quelque-chose a quitté Cherbourg pour le sud de la France. Installés à Toulon, c'est fraichement habillés de leur nouvelle chemise et bermuda qui gratte tout droit sortis du catalogue de La famille moderne qu'ils font leur rentrée dans leurs nouvelles écoles. Mais pas si facile de s'intégrer... Heureusement la plage n'est pas loin, et il y a la colline derrière la maison à explorer, et aussi plein de nouveaux voisins. Ce troisième tome est encore très réussi : drôle, tendre, avec ce qu'il faut de nostalgie pour nous rappeler nos souvenirs d'enfance et les bêtises qui allaient avec. Merci monsieur Arrou-Vignod de nous faire partager cela. Vite, le tome 4 !
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Mouaih, bof... J'ai voulu laisser une chance à la série "Fraise et chocolat" en m'attaquant au tome 2, mais décidément, je ne m'y fais pas. Le partage de la vie intime d'Aurélia Aurita me gêne toujours autant, et même si cet album est un peu moins sexe que le premier (enfin un tout petit peu !), cela ne m'a que peu intéressée. Ce que j'ai bien aimé par contre c'est l'évolution de la relation entre elle et son amoureux, avec les premières incompréhensions et décalages : c'est ça aussi l'amour !! Bref, je m'arrêterai là.
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Ce matin le réveil n’a pas sonné et Nanami est en retard pour aller au lycée ; elle a mal dormi car ses parents viennent de lui annoncer qu’elle irait en pension pour améliorer ses résultats. Elle court vers sa classe mais s’arrête soudain pour ramasser un livre à terre, un « drôle de bouquin », comme elle dit : une belle couverture en cuir, des ferrures aux coins, un étrange insigne rond au centre et un titre à moitié effacé : « Le Royaume invisible ». Le soir, enfin seule avec son chat dans sa chambre, elle commence à le feuilleter….un nouveau monde s’offre alors à elle, celle d’une actrice, celle d’une aventurière, de nouveaux amis, des ennemis, une nouvelle vie…. Une histoire haletante et passionnante d’Eric Corbeyran qui vous fait voyager entre fantastique et réalité… à moins que les deux n’existent vraiment ? MAB. BD en 5 volumes. A partir de 12 ans.
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J'ai lu "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", d'Harper Lee, et j'ai bien aimé, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans... Scout est une petite fille qui vit dans l'Alabama des années 20, avec tout ce que cela implique (société du vieux sud, ségrégation raciale, j'en passe et des meilleures). Mais du haut de ses 8 ans, elle est surtout intéressée par les jeux avec son grand frère, le jardin tentant de la voisine, l'entrée à l'école, ainsi que cet étrange voisin qui ne sort jamais de chez lui. Jusqu'au jour où son père avocat est commis d'office pour défendre un noir accusé de viol. Dès lors, les yeux de Scout vont s'ouvrir plus grand sur son petit monde... Je ne le savais pas, mais c'est un grand classique de la littérature américaine, et contre toute attente l'unique livre de son auteur. L'histoire est narrée à la 1ère personne, ce qui donne lieu parfois à des situations rigolottes (à 8 ans, on en fait plein des bêtises), et qui atténue les situations qui le sont moins (notamment la tentative de lynchage du père). On ressent bien cette atmosphère du vieux sud américain, pleine d'odeurs, de torpeur, de poussière et d'ennui. Bref pas mal, mais un petit peu déçue quand même (n'est pas Steinbeck qui veut).DD78
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J'avais beaucoup aimé la trilogie écossaise de Peter May, alors j'ai décidé de me lancer dans sa série chinoise, dont "Meurtres à Pékin" est le premier titre. Margaret est une jolie médecin légiste américaine spécialisée dans les macchabées carbonisés. Bouleversée par un mystérieux trauma, elle débarque à Pékin pour se changer les idées, et accessoirement donner quelques cours à l'université. Son chemin va croiser celui de Li, jeune inspecteur fraîchement promu, qui au travers d'une sordide affaire de meurtres, va bon gré mal gré lui faire découvrir la Chine et ses coutumes, et à nous aussi par la même occasion... Finies les grandes envolées sur les montagnes des îles Hebrides battues par les vents, cette fois-ci nous nous retrouvons dans la chaleur étouffante de la capitale chinoise, à la découverte d'une société dont les codes nous sont pour la plupart inconnus. C'est ce qui constitue à mes yeux le principal attrait du livre, avec bien évidemment cette histoire d'amour latente entre nos deux protagonistes que tout oppose mais qui sont irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Ça traîne un petit peu en longueur, mais le dépaysement en vaut la peine. Allez, c'est parti pour le 2ème tome !
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Votre enfant va prendre l'avion pour la première fois et est un peu angoissé ? Pas de problème, ce petit livre est fait pour lui ! Il explique simplement et en images les différentes étapes qu'il va devoir suivre, de l'arrivée (impressionnante) à l'aéroport jusqu'à l'atterrissage, en passant par l'enregistrement, la sécurité ou l'embarquement. Bref, super pour rassurer tout le monde (maman incluse !).DD78
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Ce DVD se compose de 8 films de 13 minutes chacun diffusés sur la 5 dans « Les maternelles », émission d?information pour les jeunes parents. Ils permettent de faire le point des connaissances sur les nombreuses et parfois incroyables capacités du f?tus et du nourrisson Chaque film est consacré à un sens ou un ressenti du bébé : comprendre, toucher, goûter, entendre, regarder, bouger, dire, sentir. Cependant les films mettent en évidence les nombreux efforts restant à faire pour convaincre tous les professionnels de cette nécessité. Des vérités parfois évidentes mais nécessaires à rappeler. Les 8 reportages alternent témoignages des parents, des soignants et des scientifiques et de longs moments d?observation des bébés. Sont également mis en lumière les nombreuses expériences et recherches menées ainsi que des lieux originaux qui mettent en pratique un réel accueil des parents et des bébés avec accompagnement. Un exemple : la bougeothèque : « laissez bouger les enfants !!! » Elvira Neto, médiathèque de Jouars-Pontchartrain
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Suite à notre voyage au Mexique l'année dernière, je me suis dit "Tiens, si je découvrais un peu la littérature mexicaine ?". Je me suis donc lancée avec Carlos Fuentes et son recueil "En inquiétante compagnie". Ce livre est composé de cinq nouvelles, certaines plus inégales que d'autres, mais toutes ayant le mérite de nous plonger dans une atmosphère inquiétante conjuguant à la fois Occident et traditions mexicaines. Mention spéciale à "En bonne compagnie", où un jeune homme élevé en France revient à la mort de sa mère dans la maison de ses 2 vieilles tantines à Mexico, et essaye de comprendre leur mode de vie un peu bizarre ; "la chatte de ma mère", dont rien que le titre dérange un peu ; et "La belle au bois dormant", où un vieux monsieur bien intrusif vampirise la vie du héros. C'est bien écrit, sans fioritures extravagantes mais avec ce brin d'exotisme qui fait voyager. Bref, pas mal.
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C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
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