Éloge de l'oubli |
Titre origine | In praise of forgetting |
Compl. Titre | la mémoire collective et ses pièges |
Auteurs | Rieff, David (Auteur) Joly, Frédéric (Traducteur) |
Edition | Premier Parallèle : [Paris] , DL 2018 |
Collation | 1 vol. (222 p.) |
Format | 21 cm |
indice Dewey | 172 |
ISBN | 979-10-94841-66-2 |
Prix | 18 EUR |
Langue d'édition | français |
Langue d'origine | anglais |
Catégories | Philosophie, psychologie, éthique |
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Résumé : Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter. Le mot de Georges Santayana, entré dans la postérité, fait désormais consensus. Tout le monde s'accorde aujourd'hui à dire qu'il est moral de se souvenir et immoral d'oublier. Et si cet absolu éthique était un leurre ' Car les choses ne sont pas si simples, comme nous le rappelle David Rieff, écrivain et journaliste américain. Ce spécialiste de l'humanitaire, qui a suivi de très près les conflits des Balkans et du Moyen-Orient, interroge, de manière à la fois pragmatique, factuelle et inspirée par sa très grande culture la nécessité d'entretenir une mémoire collective autour des tragédies du passé. Le plus souvent, cet impératif mène à la guerre plutôt qu'à la paix' À la volonté de se venger plus qu'au difficile travail du pardon. Pour Rieff, le souvenir national est toujours politique ' imposé par les armées victorieuses ou encouragé par des hommes politiques qui inventent un passé épique pour mieux servir leurs intentions actuelles. Cest ainsi que, sur le mémorial érigé sur Ground Zero, on retrouve les mots prononcés par le président Bush quelques jours après l'attaque. Cet exercice de mémoire collective doit donc être considéré comme une option, non comme une obligation morale. Parfois, en effet, il est plus moral d'oublier.
Notes : Notes bibliogr
Notes : Notes bibliogr
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