La mère morte
Auteurs   Caunes, Blandine de (Auteur)
Edition  Stock : Paris , 2020
Collection   Bleue
Collation   220 p
Format   22 cm
ISBN   978-2-234-08831-3
Prix   20,00 eur
Langue d'édition   français
Catégories   Témoignage-récit
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
JOUARS 1783210082675 TR CAUAdultes / Sorti - Retour prévu le 06/04/2024
Résumé : Une mère, âgée, mais indépendante, se trompe de jour, de lieu de rendez-vous avec ses filles, achète des objets superflus et coûteux, oublie dans le coffre de sa voiture les fruits de mer bretons, et se lève la nuit, croyant partir pour une destination inconnue. Cette femme est la romancière Benoîte Groult, la mère de l'auteure. Bentoîte s'éteint en juin 2016, à 96 ans, écrivaine comblée, femme de combats remportés. Mais ce que ce livre raconte, ce n'est pas juste le deuil, hélas prévisible, d'une mère admirée et aimée, mais un double deuil : voici le sens du titre, La mère morte. Le 1er avril 2016, la fille de Blandine de Caunes, Violette, 36 ans, est morte dans un accident de voiture. L'ordre du monde est renversé : Benoîte s'accroche à la vie, Blandine sombre, Violette n'est plus. De Benoîte Groult, sa fille a hérité de l'humour et la force vitale. Ce livre n'est pas triste, au contraire. C'est une réconciliation entre trois générations de femmes qui partagent le même "amour forcené pour la vie, toujours plus forte que tout", le credo de Benoîte transmis à Blandine

Commentaires

« La mère morte », un titre super gai pour une histoire qui l’est tout autant ! Blandine De Caunes y raconte en effet les dernières années de sa mère, la féministe Benoite Groult, qui s’est battue toute sa vie pour défendre le droit à une fin de vie digne. Pas de chance, atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle se décrépit à vue d’œil sous le regard de ses deux filles, dont l’une d’entre elles (Blandine De Caunes donc) décide de consigner cette déchéance dans le présent livre. Mais le plus terrible n’est pas là : pendant que sa mère s’oublie, sa fille meurt dans un terrible accident de voiture… Vous connaissez mon goût pour les journaux et autres récits autobiographiques, mais là j’avoue que j’ai été un peu gênée : pourquoi rendre publique la déchéance d’une femme tant connue et admirée ? Peut-être pour montrer que la mal touche tout le monde sans distinction de culture ou d’origine, mais l’auteure se met je trouve terriblement à nu. Le livre est écrit comme un journal consigné jour après jour, ce n’est pas de la grande littérature, mais il contient quelques réflexions très poignantes, comme le fait qu’ayant perdu sa mère et sa fille, le mot « maman » disparait totalement de son vocabulaire. Bref, une avis mitigé.
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)
Connectez-vous pour poster un commentaire