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Après avoir parcouru le monde et l'avoir dessiné dans des carnets, Nicolas Jolivot a décidé de voyager une année dans son jardin. Il y retrace son histoire, mais aussi les rencontres avec la faune qui l'habite et l'observation de sa flore. Les dessins pleins de douceur de l'auteur font la part belle à cette vie qui nous entoure mais qu'il nous arrive de ne plus regarder. Un magnifique livre qu'il est possible de lire d'un trait ou par chapitre en fonction de ses envies !
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Moran, le patriarche de ce roman irlandais qui vient d’être réédité, a combattu dans les rangs de l’IRA pendant la guerre d’Indépendance de 1919 à 1921. Aigri, veuf et père de 5 enfants, il se remariera avec Rose, discrète et aimante. Il mène sa famille et sa ferme avec intransigeance, parfois avec violence. Mais l’on perçoit malgré tout que ce personnage écorché vif ne parvient pas à exprimer ses sentiments. Les rapports difficiles feront fuir au loin ses deux garçons mais ses filles parviendront à gagner leur indépendance sans se détacher complètement de l’amour pour leur père et de la maison où elles reviendront régulièrement jusqu’à la mort du patriarche pour l’accompagner. Les émotions et les relations entre les personnages ne cessent de vaciller entre amour et haine. La campagne tout au long des saisons et les modes de vie qui s’y transforment sont décrits sublimement. Un roman que je n’ai pas lâché et que je recommande absolument ! Elvira neto
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Je n'ai jamais lu un livre aussi triste. Sur le souvenir et sur les brutalités d'un régime totalitaire incarné par la famille El Assad. L'auteur nous écrit au détour d'un ver que le patronyme de cette famille , El Assad (le lion) était au départ El Wahch qui se traduit par "le monstre". Le grand père de Bachar el Assad s'appelait ainsi Ali Sulayman el-Wahch. On s'habitue très vite à l'écriture particulière du livre et on s'immerge d'emblée dans la tristesse et la résignation du personnage pincipale. Je recommande ce livre.
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J'ai été très touchée par ce roman émouvant qui n'est pas facile et qui m'a secouée. Quand j'ai découvert que de tels cas existaient réellement au Royaume-Uni, sous prétexte de maltraitance, des enfants peuvent être retirés à leurs parents! A lire Marie-Pierre G
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Beau roman plein de tendresse grâce à l'amour de Jim. Lucy pourra révéler son secret et faire enfin son deuil.Marie-Pierre G
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Même si je n'en ai jamais vu aucune, les pièces d'Ibsen me font un peu peur : trop intello ?? La bande dessinée "L'ennemi du peuple" m'a permis d'aborder cet auteur plus sereinement, à travers l'histoire du docteur Thomas, habitant d'une petite île tout à coup rendue célèbre grâce aux thermes faisant venir des bateaux de curistes. Mais lorsqu'il découvre que l'eau est contaminée, Thomas doit affronter son propre frère, maire de la ville loin d'être aussi idéaliste que lui... J'ai beaucoup aimé les couleurs de l'album, une multitude de bleus apaisants, loin des querelles insulaires. C'est en effet une histoire de lutte des classes, de pouvoir et d'idéologie, qui montre que la justice ne finit pas toujours par triompher. Pas mal !
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Lausanne, un musée d'art asiatique, un couple fortuné, deux sœurs, une disparition. Le décor est planté. Il peut sembler planplan, mais ce premier roman est bien agencé et laisse planer le suspense jusqu'au bout. Un bon moment de lecture.
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C'est l'été. Dans une ville de banlieue entre cités et pavillons, il y a la piscine municipale où Léna passe ses journées. L'attraction de cette année est la mise en service du grand plongeoir. Ce premier roman est à l'image de ce plongeoir : tout peu basculer à tout moment dans la vie l'adolescente. Ecrit de manière inscisive et parfois un peu crue mais sans vulgarité, Léa Tourret nous plonge dans ce court roman dans les tourments de l'adolescence avec habileté : amitié, amour, construction de soi, fantasmes, pulsions... le tout dans une ambiance humide et moite à souhait. A dévorer sans hésiter
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J’ai découvert la bande dessinée « Des vivants » à La Grande Librairie (que je ne regarde pourtant jamais). Francois Busnel y était dithyrambique sur cet album de Simon Roussin, qui raconte la génèse et la fin d’un des premiers réseaux de résistance français, celui dit du musée de l’Homme. Ou comment des scientifiques, hommes et femmes, n’ont pu se résoudre à la victoire de l’Allemagne nazie et ont œuvré en silence pour résister. Tout intelligents qu’ils étaient, ils n’ont malheureusement pas réussi à suffisamment se cacher, et la plupart ont connu une fin tragique… C’est peu de dire que le sujet prend aux tripes. Les scénaristes Raphaël Meltz et Louise Moaty ont réussi la prouesse de ne donner comme paroles aux personnages que des faits réels (lettres, articles, enregistrements), afin de dénaturer le moins possible le récit. Malheureusement, pour ma part, ça ne prend pas : on a beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et à reconnaitre les personnages, et il y a pas mal de planches sans dialogues qui tirent en longueur. De plus je n’ai pas été fan des couleurs choisies par l’illustrateur, trop vives et tranchées à mon goût. Par contre la lecture des notes à la fin du livre m’a beaucoup émue, les faits devenant plus clairs et concrets : respect messieurs et mesdames… Bref, déçue.
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